Au début…
Sosol and Sea c’est une marque qui a commencé dans un petit atelier de Castillon en Belgique.
Solange fabriquait elle-même de A à Z l’entièreté de ses collections. A côté, elle travaillait dans une association de protection de la nature et de sensibilisation à l’Environnement et au Développement Durable.
En 2016, elle a décidé de se concentrer entièrement à sa marque. Les points de vente ont doucement augmenté et, ne sachant plus tout faire seule, elle a été aidée par une chouette commerciale Marianne et par 2 amies pour la fabrication.
Au début, c’était difficile, la marque s’agrandissait, Solange voulait professionnaliser son activité et que ses créations soient vraiment d’une qualité au top.
Elle dessinait ses pièces qui étaient découpées et dorées près de Lyon. Quant aux apprêts, ils venaient d’un peu partout car malheureusement pour avoir accès à certains grossistes, il faut de la quantité.
La grande question était : comment devenir complètement cohérente entre sa production et ses propres valeurs ?
- Avoir un bijou durable dans le temps
- Une traçabilité des matériaux
- Un prix correct tout en payant correctement les acteurs qui participent à son existence ?
- Comment réduire les transports (Matériaux qui viennent d’Espagne, d’autres d’Italie, d’autres de France ou encore plus loin…)
Et petit à petit…
« Une solution était de fabriquer dans unpays qui réunit à peu près tous les corps de métier mais à la condition qu’il y ait une favorisation sociale de chaque travailleur. »
Aujourd’hui,
Solange a rencontré Brigitte, une femme d’exception, qui a décidé de consacrer sa vie à sa passion, la bijouterie, tout en gardant des valeurs sociales pour lesquelles elle se bat jour après jour.
Brigitte vit au cœur d’un quartier populaire de Tunis à 200 mètres de l’Atelier.
A chaque voyage, elle me fait découvrir son pays d’accueil et l’artisanat riche qui le fait vivre. Grâce à elle et à Ilhem, la marque reprend ses marques progressivement dans le textile.
Dans son atelier il y a plus de 30 personnes. Et quand on ouvre les portes, on y est accueilli comme chez soi.
« C’est un endroit magique où tout est possible au niveau création… »
Dans cet endroit il y à Ilhem, qui travaille sur les découpes laser et qui lance la coopérative histoire de femme (HKM), Brigitte et Ilhem se battent pour les mêmes choses : les droits vitaux et les droits des femmes.
La coopérative est hébergée pour le moment dans l’entreprise.
Il y a aussi Carla, aux mains de fée et à la créativité gigantesque quant à la mémoire…du jamais vu… Vous butez sur quelque chose, elle vous trouve la solution. C’est elle qui supervise le travail, qui dispatche… Dans sa tête il y a tout : c’est le dictionnaire, la bibliothèque de l’entreprise
Il y a aussi Nabil, le maquettiste aux mains d’argent, qui transforme n’importe quel dessin 2D en une magnifique pièce 3D…
Et Raoudha, qui aide Brigitte à faire tourner le tout…
Et bien sûr l’atelier de soudure, de moulage pour faire les pièces en étain, d’émaillage et d’assemblage…
« Un petit monde où une idée entre et un trésor en ressort… »
Quand je vais là-bas, c’est comme si tout s’arrêtait. Plus de stress, juste un espace dédié à la création pure… mais aussi à l’humanisme
Il y à encore beaucoup de choses à mettre en place pour arriver à son objectif final mais progressivement la marque avance dans ce sens…