Fashion week virtuelle, défilés masqués, la pandémie met le milieu de la mode à rude épreuve. Un contexte qui n’empêche pas la créatrice belge de bijoux fantaisie semi-précieux de luxe, Solange LECOMTE, de lancer cette année sa marque de vêtements bohème chics et surtout de taille universelle !
Le 2 mars dernier, fébrile, elle lançait son crowdfunding Sosol and Sea Textiles sur la plateforme numéro 1Ulule pour les levées de fonds directement auprès des citoyens :
En 15 jours, son projet a séduit près de 90 femmes qui ont toutes parié sur ces vêtements évolutifs et éthiques en précommandant les robes, les blouses, les pantalons.
Plus que 1.500 euros à récolter et Solange LECOMTE pourra lancer la production de la première saison pour les boutiques (printemps-été 2022).
LE CONCEPT : des vêtements taille unique qui s’adaptent à la morphologie de toutes les femmes
C’était déjà le cas pour les bijoux, commercialisés en France, dans les Dom Tom, au Grand-Duché du Luxembourg et en Belgique, la marque Sosol and Sea conjugue écologie, technique inédite, éthique et style. Les vêtements Sosol and Sea seront donc conçus à partir de matières et accessoires exclusivement européens, certifiés okeo tex ou de récupération et assemblés dans des ateliers offrant à leurs employés des conditions de travail décentes. Mais ce qui rend réellement son concept novateur, c’est que ces robes, ces pantalons et ces débardeurs seront de taille universelle, pérennes et évolutifs. Pourquoi ?
- pour lutter contre les surstocks dans les boutiques revendeuses
- pour réduire la production de déchets textiles
- pour permettre aux femmes de garder et de porter leur tenue Sosol and Sea préférée le plus longtemps possible
Et ce, quel que soit les aléas de leur vie ; avant, pendant et après une grossesse ou une importante variation de poids, par exemple.
Un sacré pari dans une société où les files se sont reformées à la vitesse de l’éclair devant des enseignes à bas prix lorsque les magasins non-essentiels ont rouvert et où les achats compulsifs sur Internet explosent. Pour Solange LECOMTE :
« Une frange importante de la population se questionne comme moi sur ces questions d’équité, d’écologie et de durabilité. J’ose croire qu’ils attendent ce type d’opportunité, une mode réfléchie et prêt-à-garder, pour s’affranchir de la fast fashion ».
PORTRAIT D’UNE STYLISTE AGRONOME
Solange Lecomte, originaire de Bernissart (Hainaut, Belgique), semble avoir toujours eu le goût des associations improbables. Son cursus scolaire en témoigne. En 1999, son diplôme de styliste en poche, elle doute de son avenir dans le monde de styliste.
Les travers du milieu la frappent de plein fouet et elle ne sait fermer les yeux sur ce qui semble être la norme encore très peu contestée à l’époque :
– des mannequins
-objets calibrés,
– une compétition rude et permanente entre les créateurs,
– peu ou pas de scrupules quant aux méthodes de production ou à la provenance des matières premières…
Elle se lance alors dans un baccalauréat en agronomie à Ath qui l’amène à travailler pour une ASBL active dans la protection et l’éducation à la nature, l’environnement et le développement durable.
Au milieu de ses combats pour sensibiliser la population, elle trouve le temps de créer des bijoux semi-précieux en accordant une attention particulière aux pierres, métaux et perles employés mais aussi à la rémunération et aux conditions de travail justes de l’atelier avec lequel elle travaille depuis maintenant 3 ans à Tunis.
Ses créations au départ de son petit atelier à Castillon (Namur, Belgique) plaisent et sont aujourd’hui revendues par une trentaine de petites boutiques belges, luxembourgeoises et françaises (territoires d’outre-mer compris).
DES FASHIONISTAS PAS CONCERNÉES ?
Amoureuse de la mer et de voyages, en quête de sens, y compris lorsqu’elle quitte le bureau ou son atelier, Solange approfondit ses recherches sur la fast fashion et ses ravages.
Ses impressions de jeune styliste se confirment, ses convictions se renforcent et sa réponse devient limpide : et si après les bijoux Sosol and Sea, on créait les vêtements Sosol and Sea ?
« Le gâteau sous la cerise » en quelque sorte ! Plus qu’un jeu de mots un peu bancal, cette métaphore inversée met le doigt sur un argument important de Sosol and Sea pour convaincre les shoppings addicts habituées à changer de look au fil des saisons voire des semaines !
Certes les vêtements Sosol & Sea jouent la carte de la pérennité, mais ils seront aussi évolutifs
car la pièce maitresse — pour le plus grand bonheur de l’environnement — restera plus longtemps dans le dressing des acheteuses, mais rien ne les empêchera d’accessoiriser leur tenue à l’aide des ceintures adaptées aux vêtements et des bijoux Sosol and Sea qui eux, continueront d’évoluer au fil des saisons et tendances de la planète mode.
Et si, comme pour certaines voitures ou sneakers, les vêtements Sosol And Sea cultivaient la rareté « édition mythique de 2021, de 2023,… ».
Et si nous collectionnions plutôt que d’emmagasiner jusqu’à l’overdose ? Un changement de perception que Solange résume en 3 mots :
Mais par quelles contraintes techniques atteindre cet idéal ?
- Tout d’abord une taille universelle,
- Des coupes fluides, mais ceinturées,
- Dans des tissus pas nécessairement élastiques, mais par contre résistants aux lavages répétés et à l’usure
- À l’aide d’une ceinture révolutionnaire ->
L’ASTUCE TECHNIQUE
Nous l’avons déjà mentionné plus haut, les vêtements Sosol and Sea s’adaptent à toutes les morphologies. Leur tombé reste impeccable grâce à une astuce : trois ceintures qui créent de jolies pinces plates lorsque la taille est plus fine sans le moindre coup de ciseaux, ni fil ni aiguille. Voir le tuto en vidéo
L’ÉTHIQUE SOSOL AND SEA On soulignera enfin : – une transparence totale de la créatrice quant à la provenance des composants des vêtements Sosol and Sea – le souci de se fournir, de produire et de revendre dans des conditions éthiques et respectueuses pour toutes les parties.
UN CROWDFUNDING JUSQU’AU 15 AVRIL 2021
Suivie par une petite communauté sur les réseaux sociaux, Solange LECOMTE espère lever en 40 jours au moins 10.000 euros et se faire connaître. Cette somme permettra de lancer la collection printemps été 2022 réservées aux boutiques. Passé ce plafond, sa marque bohème, chic et responsable pourrait carrément être lancée. Concrètement, il est possible de témoigner son soutien au projet sur la plateforme Ulule :
- En faisant un don 5 euros
- En commandant des bijoux
- En précommandant les vêtements Sosol and Sea printemps-été 2021
- En en parlant évidemment ! 😉
CONTACT PRESSE :
Eve BOIDRON
0498/415.253
www.sosolandsea.com